lundi 10 décembre 2012

Peite sauterelle sur un brin de lavande

Voici une photo qui est restée pendant plus de 2 ans dans mes archives. Je l'avais faite en juin 2010 avec mon bridge FZ-28 équipé de la bonnette Raynox DCR-250. Je ne m'étais pas repenché dessus, car je la trouvais ratée, j'avais coupé les antennes de la sauterelle et je ne savais pas trop comment la retoucher.


Je l'ai ressortie aujourd'hui, 2 ans et demi après, et finalement, après traitement, je suis content du résultat. Heureusement que je ne l'avais pas supprimée !

mercredi 5 décembre 2012

St Jean de Cole : l'un des plus beaux villages de France

J'ai visité ce charmant village lors de mon passage dans le Périgord. Il faisait très beau ce jour là, je passais dans le coin à vélo. Il est classé parmi les plus beaux villages de France.
Dans ma sacoche, mon fidèle bridge FZ-28.
Ce que l'on repère assez rapidement, c'est le Château de la Marthonie du 12e siècle. Il domine la vaste place centrale du village.


Juste à côté, se dresse l'église St Jean Baptiste (12e siècle) accolée à une petite halle.


Une petite visite à l'intérieur....la nef semble assez courte mais large.


L'autel est en bois polychrome. Il est surmonté d'un tableau représentant le baptême du Christ par St Jean Baptiste.


Un peu plus loin, un vieux pont roman, datant du XVe siècle, enjambe la Côle, la rivière qui traverse le village.


C'est un très beau village, agréable à visiter, une bonne idée pour se détendre :)

vendredi 30 novembre 2012

La cascade des Tufs à Beaume les Messieurs (Jura)

Durant mes vacances dans le Jura, j'ai fait un passage par le beau village de Beaume les Messieurs. Je mettrai ultérieurement quelques photos de ce village qui est au cœur d'un cirque.
Ce jour là, j'avais embarqué mon pentax K-R avec le petit 18-55mm.
Un peu à l'écart du village, je découvre cette superbe cascade, dite cascade des Tufs.




Elle est vraiment très belle comme cascade. En hiver, elle est presque totalement gelée.


C'était l'été quand j'ai pris ces photos, je pense que le débit de cette cascade doit être bien plus important en automne ou à la sortie de l'hiver.






jeudi 8 novembre 2012

Le château de la RocheCourbon (Charentes Maritimes)

Le château de la Rochecourbon est situé dans les Charentes Maritimes sur la commune de Porchaire. Je l'ai visité après une randonnée à vélo dans la région. C'est un très beau château, classé monument historique en 1946, avec de superbes jardins à la française.
On peut également aller voir (un peu à l'écart du château au sud) un site archéologique en pleine nature avec des grottes creusées dans la falaise.



Il fut construit entre les XVe et XVIIe siècle. C'est Jean Louis de Courbon qui transforma le château fort et lui donna son aspect actuel. La façade possède une belle terrasse renaissance. Il resta totalement fermé pendant une centaine d'années car la fille de Jean Louis de Courbon, Charlotte, était très dépensière et fut ruinée. Le château porte encore le nom de "Château de la belle au bois dormant", nom donné par l'écrivain Pierre Loti. Cet abandon permit de garder l'intérieur dans un très bon état de conservation, notamment au niveau des peintures et des boiseries.


De la terrasse renaissance, on a une vue panoramique sur les jardins à la française dont une partie est construite sur pilotis. En effet, les jardins ont été construits sur un marais. Pour réaliser ces pilotis, des pieux en chêne (bois imputrescible une fois totalement immergé dans l'eau) furent utilisés.


Une vue globale du château avec les bassins


Les photos étaient interdites à l'intérieur, mais je peux vous dire que ça vaut vraiment le coup de le visiter !

Encore une petite photo du château pour finir


Je rappelle que ces photos ne sont pas libres de droits. Elles ont toutes été faites avec mon petit compact Samsung 5 Mpix, zoom 35-105


mercredi 24 octobre 2012

Petite visite en Baie de Somme

La semaine dernière, j'avais pris 3 jours pour partir un peu en Baie de Somme. Mon itinéraire était simple, j'avais pris une location à St Valéry sur Somme, je voulais aussi visiter le parc du Marquanterre et visiter les environs.

Le premier jour, bien que le temps était un peu gris, j'ai d'abord été visiter St Valéry. Cette ville possède un joli port de plaisance et un quartier historique.
Sur la digue-promenade, j'ai d'abord longé le port puis la plage d'où l'on peut voir la baie de Somme, le Crotoy (en face, de l'autre côté de l'estuaire). On peut aussi voir une partie des fortifications de la ville Haute .Une petite photo pour commencer :


Les maisons qui bordent la digue sont très belles aussi, de grandes villas avec de beaux jardins. J'en ai photographié une :


J'arrive par le bas du quartier historique. L'entrée de celui ci était jadis contrôlée par la Porte de Nevers, construite au 14e siècle et surélevée au 16e. On voit encore l'emplacement des bras du pont levis.
La porte doit son nom aux Ducs de Nevers qui possédaient St Valéry au 17e siècle.


Le blason sur la porte :


Après la porte, la rue monte vers l'église St Martin, construite juste à proximité des remparts. Elle fut plusieurs fois remaniée au cours des siècles et présente une construction en damiers de silex et de galets.


L'intérieur de l'église comporte deux nefs. Je m'arrête pour photographier les vitraux.


J'aime beaucoup ceux de cette église, ils sont riches en détails et colorés.




En ressortant, je m'attarde un peu sur les gargouilles et l'organisation originale en damiers des silex et galets constituant la façade.



Je monte à présent vers la porte qui contrôlait l'accès à la vieille ville en haut de la colline. Cette porte est également appelée "Porte de haut" ou "Porte Jeanne d'Arc". Cette dernière appellation vient du fait que Jeanne d'Arc, prisonnière des anglais, a franchit cette porte en allant du Crotoy à Rouen le 20 décembre 1430 pour y être jugée.


Cette porte est flanquée de deux tours massives appelées les Tours Guillaume. Elles sont construites sur un réseau de salles voûtées et de passages souterrains qui ont servi de prison à la Révolution. Le pont  levis, aujourd'hui disparu s'est écroulé en 1614. Entre les tours, se trouvent les vestiges de ce qui devait être un corps de garde et une prison. Elles étaient autrefois coiffées d'un toit.


A côté de ces tours, côté mer, on a un superbe panorama sur la baie de Somme (cliquez sur la photo pour agrandir).


Je laisse St Valéry derrière moi, l'environnement est maintenant plus sauvage. Je me dirige vers la chapelle de St Valéry, appelée aussi Chapelle des Marins. Il y avait un premier édifice avant celui là. Il aurait été construit par Saint-Blimond en souvenir du passage de Saint Valéry qui vécu ici en ermite entre 611 et 622. 


L'édifice fut profané à la Révolution et il fut converti en salpêtrière pour concevoir l'un des produits de base de la poudre à canon. Entre 1876 et 1880, la chapelle fut reconstruite (édifice actuel). Tout comme l'église St Martin, elle est construite en damiers de galets et silex.
Les marins rescapés d'un naufrage venaient à pieds nus jusqu'à la chapelle pour y accomplir un vœu formulé durant le danger.


La chapelle est fermée (seulement ouverte une partie de l'année). Je me dirige à présent vers le Cap Hornu. Un peu après la chapelle, on a une superbe vue sur la baie.


Je fais un petit tour sur la plage et reviens en direction de St Valéry en passant par le calvaire des Marins. Celui ci est situé sur les hauteurs de la ville et domine la baie de Somme. Les marins venaient ici pour demander la protection du Christ quand ils allaient en haute mer.
A côté du calvaire se trouve une petite chapelle.


Une petite photo de la chapelle


Côté mer, la vue sur la baie de Somme offre un beau panorama


Je finis mon tour de ville en passant par le Courtgain (un quartier de pêcheurs)


Puis je redescends sur la digue promenade. Le soleil fait son apparition, la lumière est belle sur la baie. Je refais une photo.


Le lendemain, je suis allé sur la digue nord que l'on voit sur la photo précédente pour avoir une vue générale de St Valéry. Le temps s'était un peu couvert et il y avait surtout beaucoup de vent. J'ai réalisé une vue panoramique.


Je suis aussi allé au Parc du Marquenterre. C'est un endroit qui sert de lieu de passage et de reproduction pour un grand nombre d'oiseaux migrateurs. On peut y voir des aigrettes, des canards colverts, des hérons, etc....
La visite du site peut se faire libre ou accompagné d'un guide équipé de jumelles. Il y a une quinzaine d'abris d'observation d'où l'on peut voir les oiseaux sur les étangs. A un endroit, on y voit aussi des chevaux "Hensons" (croisement entre un cheval des Fjords et un cheval de sang chaud). Ces chevaux sont apparus dans les années 70 pour le tourisme équestre en baie de Somme.
Il pleuvait lors de ma visite mais j'ai tout de même réalisé une petite vidéo d'une grande aigrette en train de pêcher.


Durant mon séjour, j'ai également été sur les falaises qui dominent la ville de Ault. J'espérai avoir un beau coucher de soleil sur la ville (j'y étais dans la soirée), mais malheureusement un gros nuage m'a gâché le spectacle.......tant pis ;)


Voilà, ma découverte de la baie de Somme s'achève ici, si cela vous a plu, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire :)

lundi 1 octobre 2012

La Tour de Piégut Pluviers dans le Périgord vert


La Tour de Piégut-Pluviers est le vestige le plus visible du château du XIe siècle. Il est construit sur une motte naturelle réhaussée avec des blocs de granite. La construction du château s'est poursuivie jusqu'au XVe siècle.


La Tour mesure 23 mètres de haut pour 7 mètres de diamètre. Les murs font 2 mètres d'épaisseur.
La forteresse, qui avait un rôle défensif, fut assiegée en 1199 par les troupes du Roi d'Angleterre et le Duc d'Aquitaine Richard Coeur de Lion.
Le château fut à nouveau attaqué par les anglais en 1364, puis en 1591 par les soldats de la Ligue et enfin en 1594 par les Croquants. Malgré cela, il resta debout jusqu'au XVIIIe siècle.

En empruntant un escalier on arrive au pied de la tour à côté de laquelle on peut voir les restes du logis.


Le château de Piégut fut donné à la commune par François, Marquis de Malet, descendant des familles de la Ramière et de Wismes, précdents propriétaires.

Les photos de cet article ont été prises avec un bridge Panasonic FZ-28.


vendredi 24 août 2012

Une sauterelle parmi mes fleurs

Un soir, en faisant un petit tour dans mon jardin, j'ai vu une jolie sauterelle dans mon massif de fleurs. Le soleil était sur le point de se coucher mais j'ai quand même essayé de faire une photo.


J'avais monté le zoom 50-200 sur mon reflex Pentax K-R complété par ma bonnette Raynox DCR-250. J'ai donné un léger coup de flash pour compenser le manque de lumière.

Photo faite à 800 iso, 1/40e seconde, F/8 à 50mm

mercredi 22 août 2012

La lanterne des morts de Fenioux

On l'appelle "lanterne des morts" mais aussi "Fanal" (du Dieu Phanos, dieu de la lumière), "Charnier des morts" , "Faramide" ou encore "Croix de Lauzanne". Ce type de construction a fait son apparition au moyen âge, entre les 11e et 13e siècles. En France, on en répertorie encore une centaine dont celle de Sarlat en Dordogne, à Dagny en Seine et Marne ou à Haravilliers dans le Val d'Oise.
Celle que je vous présente ici est celle du village de Fenioux dans les Charentes.


Elle fut érigée au 12e siècle sur l'emplacement d'un ancien cimetière. Ce fanal se dressait généralement au milieu du cimetière pour "honorer les morts et signaler aux regards le champ du repos". On allumait une flamme au sommet de l'édifice afin de signaler le décès d'un habitant ou lors des fêtes liturgiques.
L'édifice est constitué d'une rotonde de 11 colonnes surmontée d'une deuxième de 13 colonnettes avec autant d'ajours qui laissaient filtrer la lumière du fanal.


Du côté sud de la lanterne, on distingue deux choses : sur la gauche, une pièce voutée dont on ignore encore aujourd'hui l'utilité. Il s'agirait peut être d'une petite chapelle où l'on veillait les morts.
A sa droite, une petite porte donne accès à un escalier à vis de 10 mètres de haut et comportant 38 marches (attention, les marches sont hautes et étroites). Il est impossible de s'y croiser et une grande partie se fait dans le noir total (un homme avec une torche était censé y monter). On rencontre malgré tout quelques ouvertures semblables à des petites meurtrières appelées "jours de souffrance".


Devant la lanterne, on y trouve un ancien sarcophage, peut être d'époque.